Shopping : Fury et ce qui s'ensuit

Juin 2015, une campagne participative visant à financer les 'armes lourdes' (comprendre, les grosses figurines bien violentes) pour Fury fleurit sur la toile, atteint son but quelques semaines plus tard et arrive ces jours-ci dans les boîtes aux lettres. Ayant eu à l'époque l'occasion de m'entretenir avec sire Whispe, démiurge d'un univers aux influences et aux approches multiples, je m'étais promis de m'essayer à cette proposition française originale et tenace. Surtout qu'avec "Arcane Punk Antique" dans les punchlines, il y a du potentiel.

Un colis, deux factions et un joli p'tit mot personnalisé : une campagne à taille humaine menée dans la bonne humeur et le sérieux.

Avant de plonger en profondeur dans les méandres des mécaniques du jeu, ce qui est plaisant dans Fury, c'est le melting-pot  de races et d'ambiances que l'univers entrecroise avec une décontraction et une efficacité rares. Là où les grandes maisons tablent sur des repères bien établis par les canons du médiéval-fantastique ou de la science-fiction, Fury shoote dans la fourmilière et balance des nains gitans, des gobelins soviétiques et des pseudos-pharaons sur les tables sans aucun complexe.

Sous les livrets de règles, les cartes de profils, les socles et les figurines. Zéro casse à l'arrivée.

Première surprise : les figurines sont en résine. Sans vraiment de raison, je m'attendais à des figurines en métal. Du coup, la surprise est plutôt bonne (trop d'heures passées à tentées de monter des figurines confrontation ont refroidi mon approche des figurines métalliques multi-pièces). Du coup, bon point pour la résine. Autre surprise, la taille des troupes. Là encore, je comptais sur un 28-32 des familles et c'est plutôt un bon 35 qui sort de la chaîne de montage. impeccable pour des gros doigts comme les miens.

Des cartes de profil à foison, avec le petit plus bienvenu : le format paysage, nettement plus pratique à aligner sur un bord de table.

Les figurines sont vraiment sympas, les poses sont très convaincantes et bien exécutées (le pledge comprenait les starters elfes et humains avec leurs armes lourdes), même si parfois, quelques petits détails pourraient enrichir les figurines, elles restent efficaces.

Les figurines du starter de la Fraternité du Carnage. Des elfes sanguinaires et brutaux, ça change :)

Une fois n'est pas coutume, le tout n'est pas parti rejoindre la pile des "trucs à peindre quand j'aurai le temps", mais es passé par la case montage/collage/soclage en vue d'une peinture prochaine. La faute à Rafpark lui-même, prêcheur de l'APO de masse et du "krakaje"(c) à répétition. Ayant deux starters sous le coude, c'est vers les humains d'Esialdes que mon choix s'est porté (les elfes attendront que je leur trouve un schéma de couleur).

Le Royaume Humain d'Esialdes dans toute sa splendeur... et celle de son arme lourde. Oui, j'ai choisi de monter le bouclier d'Archasis de cette façon, ça m'a paru plus efficace visuellement. Et ça change des troupes.

Le démarrage sera lent, pour cause de semaine de vacances dans le sud ouest dès ce week-end, mais dès le retour, ça devrait avancer rapidement. Le taulier ayant laissé jusque mai, je devrai être dans les temps. Dernière chose, les armes lourdes sont aussi nickel que le reste, le montage de l'Ange se révèle d'une simplicité exemplaire avec un montage des bras super simple, en quelques instants, la figurine prend forme. Prochaine étape : la peinture !

Yahou ! A l'attaque, tous sur les barbus !