Le temps file, les jours rallongent, les figurines s'accumulent, un peu de peinture tombe sur certaines. Dans l'idée de reprendre le chemin de la Cité Maudite sise sur les rives du Stir, un conclave de petits bonshommes a eu lieu pour réunir de quoi mettre sur pied une bande de possédés, suppôts innommables des dieux sombres, attirés par les promesses de richesse et de corruption. Ca vient d'un peu partout, ça ressemble un peu à tout, un peu à rien, mais c'est peint.
Et ça n'a pas coûté un centime puisque tout est issu des tiroirs.
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"Boo yah !" |
Ils pourraient s'appeler les bric et broc tant la provenance de l'ensemble se fait diverse et contrastée, mais tous les moyens restent bons pour arriver à ses fins et je ne sache pas que les puissances de la ruine se montrent trop regardante quant à l'origine de leurs séides. Du coup, la joyeuse bande vient d'un peu partout. Attention, c'est peint vite, et ça se voit.
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Trois hommes-bêtes. Les deux extrêmes sont des figurine Reaper (du Bones), celui du centre vient de la gamme Celtos. |
Trois cornus, adeptes de la hache (une constante dans la bande). Tentative de peau pâlichonne pour ajouter une petite touche un peu malsaine à l'ensemble. Rien de dingue mais ça change des peaux sombres qu'on leur attribue d'ordinaire.
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Garrek et ses copains, transfuges de Shadespire. |
Bon, Shadespire, c'est pas ma came et clairement les figurines sont de simples pions. Du coup, leur confier une seconde vie dans la Cité Maudite e paraît pas trop déconnant, même si au niveau de l'échelle, ils paraissent pour le coup très monstrueux. Là encore, du rapide mais bon, il y a de la couleur.
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Les frères Pétard, deux guerriers du chaos de chez GW, mais de deux époques différentes. |
Les deux boîtes de conserve sont de la même école... avec quelques années de décalage. On sent déjà le
"scale creep" se manifester dans le changement de taille. Pas de photo de groupe pour le prouver mais à côtés des bodybuildés de Shadespire, ils font presque malingre par endroit.
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La mère des monstres, un perso Rackham de la grande époque. |
Il faut aussi du cerveau pour gérer ce petit monde, la virulente demoiselle servira donc de magister/warlock pour contrebalancer l'excès de testostérone du petit monde qui l'entoure. Là encore la peinture ne rend pas justice à la finesse de la sculpture de la demoiselle, mais il fallait aller vite.
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"On est moches, on est pas beaux, on vient pour vous faire la peau !". Quatuor de flagellants impériaux convertis en possédés. |
Les quatre derniers mixent figurines impériales et rabiots chaotiques pour donner une galerie de sagouins d'un abord pas bien agréable. Trognes et mutations à l'avenant pour des prêcheurs de la fin du monde pas bien jouasses.
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Un des derniers arbres de |
Pour accompagner l'ensemble, un petit bout de décor, bricolé exclusivement avec de la récup. De quoi agrémenter quelques bagarres au sein d'une ville en ruine. Là encore, rien de bien dingue, on vise l'efficace (et pas cher !). L'ensemble des figurines a été soclé avec des couleurs similaires, de façon à tenter d'uniformiser des figurines d'âge et de provenance très hétéroclite.
Ca fait le taf, moi je dis. Vous allez jouer avec les règles de Mordheim d'époque ? Ou vous adaptez un peu le truc ?
RépondreSupprimerJ'ai adoré Mordheim, et le livre reste l'un des plus beaux sortis par GW, mais je trouve que la mécanique a super mal vieilli. Pour ça que je demande... disons que la question est pas innocente. :-P
Merci !
SupprimerLa direction artistique de Mordheim est en effet une magnifique réussite et c'est l'une des raisons qui font que j'affectionne la ville et l'univers. Les règles sont en effet perfectibles, largement. Certaines options étaient buggées et l'équilibrage des bandes pas vraiment au rendez-vous. Je me rappelle de tes forts beaux skavens d'ailleurs !
On jouait un temps avec les règles de Coreheim qui proposaient quelques ajustements et peu de bandes. On pratique cette fois Wyrdwars, qui unifie davantage le tout sans s'éloigner de la ligne de caractéristiques de GW et du d6. Je dirai que ce n'est pas parfait mais que c'est une version aboutie et efficace.
J'aime bien Frostgrave parce que comme Mordheim, la mécanique sert aussi à créer de la narration et je suis plus dans cette recherche là que dans celle d'un système d'escarmouche aux petits oignons qui ferait fi de l'ambiance. Du coup dans les vieux pots, etc...
Pour le coup, j'ai aussi un peu pratiqué Burn Out, et s'il y a des choses que j'apprécie beaucoup, il ne se prêtait pas tout à fait à l'univers. Quoi qu'une déclinaison med-fan serait appréciable et qu'il y a des similitudes :) j'ai un retour de prévu là-dessus d'ailleurs, dès que j'aurai un peu de temps.
Ces fameux skavens n'ont joué que deux parties justement. Plus une ou deux de Frostgrave, pour tester. C'est un peu dommage. J'irai fouiner un peu les jeux dont tu parles.
SupprimerPour Burn Out, je l'ai fait justement pour ajouter cette dimension narrative qui manquait - selon moi hein - dans Eden. Parce que si j'aime une mécanique qui tourne bien, j'aime aussi que le jeu raconte une histoire, qu'on s'attache aux personnages, qu'on se représente un peu ce qu'il se passe sur la table, qu'on s'imagine la vie de nos fiers (ou pas) guerriers. Quand j'étais jeune, on jouait tout le temps à Mordheim. Et quand on n'y jouait pas, un pote et moi on écrivait des récits sur nos personnages et nos bandes. Maintenant je peux le faire pour mon jeu préféré. ^^
Quand à l'univers, je crois que c'est avec Gregauryc qu'on se disait qu'Eden pouvait être transposé quasi à l'identique en med-fan. Le post apo, sans armes à feu, au final les mecs se battent avec des couteaux, des frondes et des arcs... voilà quoi. Si y avait pas Alkemy, j'aurais fait un e déclinaison med fan d'Eden en fait je crois. Haha.
Mais au final, c'est pas plus mal d'avoir des jeux différents.
Bref, j'espère qu'on aura des photos de parties sur du beau décor. Mordheim sur une table garnie, c'est juste superbe.
Je suis assez d'accord, Burn Out dans sa mécanique serait aussi adapté à du médiéval. Comme il repose aussi sur des cartes, je ne voulais pas risquer de rompre l'immersion avec des illustrations et une ambiance qui éloignerait de Mordheim.
SupprimerJe te rejoins tout à fait sur le côté narratif, ce qui fait qu'un jeu prend - de mon point de vue et en dehors de toute considération de mécanique - c'est lorsque les joueurs considère leurs figurines autrement qu'en termes de règles, en leur donnant corps au travers d'une histoire et d'anecdotes. Mordheim réussit très bien cela, notamment grâce à ses règles.
Il y a du décor et les parties ont commencé, reste à trouver le temps de faire un compte-rendu pertinent ;)
C'est ça la magie de Magic, réunir des figurines qui ensemble font le taff et représentent une bande de guerriers plus où moins unis dans le désespoir du vieux monde (s'il savait ce qu'il en adviendra du vieux monde...)
RépondreSupprimerBravo en tout cas !
Merci, mais je ne suis pas sur de mériter ces félicitations. Ce ne sont que de modestes coloriages
SupprimerÇa fait largement le taff pour jouer et on retrouve une bonne cohérence, ne te dévalorise pas ;)
SupprimerCe n'était pas le cas, mais je ne pense pas mériter de louanges non plus ;) Merci à toi !
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