"Si à 40 ans t'as pas joué à Warhammer, t'as raté ta vie de gamer"

Je vous rassure, pour moi, c'est bon. Mais mon adversaire a loupé le coche à quelques jours prêts :)
Léger retour en arrière : poussé par un camarade à s'essayer au système au moins une fois, me voilà à racler les fonds de carton pour trouver de quoi monter une petite armée impériale, j'ai pris ce que j'avais sous le coude, rien du tout n'est optimisé. Pour cause de blessure à la  main, tout le monde n'aura pas de peinture finie au jour dit mais, au moins tout n'est pas gris (ou noir), enfin chez moi ;). La bataille a eu lieu mercredi 18/02.

Warhammer Battle : ses batailles populeuses, ses héros légendaires et ses pavés de combattants sans nom massacrés à la pelle :). Archaon lève la Tueuse de Rois pour se faire plus grand, en face, Valten et son Ghal-Maraz on du mal.

Au nord-est de l'empire, venus enquêter sur des rumeurs de pillage, deux escouades d'arquebusiers (les Vigilants) et une phalange de lanciers (les Piquiers de Weindorf) menés par le prêtre de Sigmar Karl Watthelm entendent la rumeur de nombreux pas résonnant dans la lande brumeuse. Surgissant du brouillard, une horde de sbires du chaos protégés par Slaanesh foncent vers les défenseurs de l'Empire.

"Oh les gars, ils nous manque un peu de peinture, non ?" "Ouais mais ta gueule !"

Après avoir ordonnés aux Vigilants de se mettre en position de tir, Karl entonne une prière à Sigmar, encourageant ses troupes à ralentir l'avance ennemie par un déluge de feu. Sans coup férir les Vigilants alignent leurs arquebuses envoyant une horde de chiens et les cavaliers ennemis au sol (à l'exception d'un chanceux).

"Wouf, wouf, splortch !"

"Taïaut les gars, taïaut !"

Encouragés par cette rafale efficace, les Vigilants rechargent sereinement, se replaçant tranquillement vers leur flanc droit puisqu'à gauche, aucun ennemi ne leur fait plus face. Les piquiers font de même, toujours encouragés par les puissantes prières de Karl Watthelm. De nouveau, les arquebuses impériales sèment la mort dans le camp du chaos, impuissant face au déluge de feu. Et la harde d'hommes bêtes se fait presque entièrement massacrer. Gorakhen, le puissant leader homme-bête au milieu de sa garde rapprochée hésite quant à la conduite à tenir. Soutenus par Slaanesh, les chaotiques ne flanchent pas

"On les finit chef ?"

"Attends, laisse-les approcher un peu !" :)

Lancés dans une charge désespérée, les hommes de Gorhaken, dépourvus d'armes à distance, se font une nouvelle fois hacher menu par les arquebuses des Vigilants. Quand la fumée des tirs et la brume des marais retombe, seul résonne le bruit de la fuite d'un cavalier maraudeur, seul rescapé de l'affrontement. Aucun soldat impérial n'a versé de sang.

Comme dans les rues de Mordheim, l'Empire semble sous de bons auspices. Ne connaissant pas nos armées respectives, je pense que j'ai eu la chance d'avoir un adversaire coincé par un déploiement peu évident et surpris par la puissance des tirs. J'avais très peur de ses combattants, heureusement, ils ne sont jamais arrivés au contact. La prochaine fois ce sera sûrement une autre paire de manches. Avec plus de couleurs :).

J'ai plongé très tôt dans le jeu de rôle Warhammer, accumulé des figs longtemps sans les peindre et depuis quelques mois on fait tourner régulièrement plusieurs systèmes à table et comme Warhammer n'avait jamais eu son heure, ce fût l'occasion de tester la bête. Clairement le système n'est ni palpitant ni très inspiré et mériterait un bien dépoussiérage mais (re)plonger dans le monde Warhammer me fait toujours autant plaisir. On annonce des changements, à suivre d'un oeil paresseux (parce que bon GW n'a pas fait beaucoup bouger ses systèmes depuis 30 ans et qu'à côté de ce que propose la concurrence, ça fait très plat quand même)...