lundi 9 mai 2016

Fury Road : châteaux de sable

S'il a fallu à certains 1001 nuits pour venir à bout des assauts de leurs ennemis, le temps à consacrer à la peinture des bandes pour Fury : Outburst Control ! dans le cadre de l'APO lancée par Rafpark, touche bientôt à sa fin. Sans être d'une fulgurance absolue, l'avancée de mon petit groupe progresse correctement et je serai dans les temps lundi prochain pour le bouclage final.
"Bon les gars, sur le moulage, c'est du 50/50. On avait dit pas de Finecast !"
Passée l'étrange tempête et une étrange nuit rythmée par le souffle du vent et l'irruption irrégulière de sable dans leur abri, les 4 voyageurs ne manquèrent pas d'évoquer la singulière apparition qui avait guidé chacun d'entre eux vers cet abri salvateur. Archasis, l'air sombre, rongeait son frein. De nombreux jours avaient passé depuis son entrevue avec le Fils du Ciel et Régent des Terres d'En Bas et il lui tardait de rencontrer l'Epreuve dont lui avait parlé le Souverain de toutes choses. Le midi du lendemain devait toutefois lui apporter un début de réponse...
Sous la plage, les pavés
Alors que le Soleil Invaincu dardait ses rayons les plus brûlants, les voyageurs arrivèrent en vue d'un édifice antique. Une pyramide primitive à la structure plus grossière que celle des glorieux tombeaux des Hommes-Dieux qui régnaient sur Esialdès, mais qui semblait régie par les mêmes principes architecturaux. Alors que leur éclaireur poussait la troupes à progresser jusqu'aux arbustes proches pour y trouver quelque fraîcheur et peut-être un brin d'eau, Archasis descendit de son cheval, étrangement attiré par la construction. A quelques pas de la pyramide, alors que ses compagnons, contournaient la structure, le sol s'effondra sous les pieds du guerrier. En un instant, il fût aspiré sous le sol et enseveli sous des monceaux de sable glissant rapidement pour bientôt le recouvrir. 
Ecrasé par le poids de la myriade de minuscules grains, Archasis ne tenta pas de hurler. Il savait que cela provoquerait sa perte par un étouffement lent et pénible. Luttant contre la panique primitive qui faillit le gagner, le soldat régula sa respiration et maintint ses yeux clos. La pression du sable augmentait mais il résista et trouva une position moins désagréable, inspirant et expirant derrière la barrière de ses dents serrées, il perdit vite la notion du temps. Alors qu'un sommeil insidieux menaçait de l'envelopper malgré lui, le guerrier se sentit aspiré et chût lourdement sur le fond d'une grotte anguleuse, bientôt suivi par une cascade de sable. Roulant sur le côté, il aspira a grandes goulées avant de s'interrompre à la vue de trois silhouettes assoupies.
Avant de les voir, Archasis les reconnut. La chevelure et les courbes de Tamenshet, sa délicieuse épouse, les bracelets de Mentou et le pectoral ouvragé de Sienlaat, ses fils chéris, étaient identifiables entre mille. Mais quelque chose n'allait pas. Les deux enfants semblaient gésir sur le sol sableux plus qu'ils n'étaient étendus pour une sieste. Seule Tamenshet semblait dormir. Un second pas approcha Archasis, encore dégoulinant de sable, de ses proches. De l'ombre qui l'entourait jaillit également une haute silhouette dont le faciès canin était à peine éclairé par la lueur de de yeux tournés vers Archasis.
- C'est l'heure dit la silhouette.
- Quelle heure ? souffla le guerrier, cherchant machinalement son khepesh de la main droite.
- Tu le sais. Tu es son envoyé. Il t'a choisi. Rétorqué froidement la créature en tendant le bras vers Tamenshet. Tu as vu le messager. Chesoum t'a parlé. Désormais, il est temps.
- Qu'as-tu fait ? Je me prêterai à ton épreuve, mais laisse les miens en paix ! rétorqua sèchement Archasis.
- Je n'ai rien fait qui ne soit prévu. Tu dois faire face ou partir, répliqua Inpou, car Archasis en était certain, le visage de chacal qui le dominait, autant que les vêtements ouvragés de l'être à la peau sombre étaient ceux du Dieu du Dernier Voyage. La divinité attrapa sans effort le corps de Tamenshet qui s'éveilla doucement... avant d'écarquiller les yeux devant ce qu'elle aperçut. "Non, pas encore !. Puis, apercevant les corps sans vie de ses fils "Pourquoi, pourquoi ? Archasis !!!" hurla-t-elle, semblant ne pas apercevoir son époux pourtant à deux pas d'elle.
Regardant à nouveau Archasis, le Protecteur des Corps, reprit : 
- Seras-tu le Guerrier d'Esialdès ? Le protecteur de nos terres sacrées ? Le Rempart du Royaume ?
- Je... commença Archasis troublé, cherchant en vain à croiser le regard de Tamenshet, enserrée dans les bras du dieu. Attends... poursuivit-il en essayant d'attraper la main de sa femme.
- Acceptes-tu le fardeau que nous te confions ? reprit l'impérieuse voix de l'être dont les yeux semblaient fouiller l'âme du commandant.
- Oui... répondit Archasis d'une voix mal assurée qui sonnait comme un abandon et une résignation plus qu'un engagement solide. Dans sa tête, résonnait aussi les mots du Pharaon et la vision du Fils du Soleil et de la confiance qu'il plaçait en lui.
D'un geste presque négligent, le dieu transperça la cage thoracique de Tamenshet. Archasis devait se souvenir à jamais des moments qui suivirent. Le sang, le mélange de terreur et de douleur qui s'afficha sur le visage de sa bien-aimée, son corps glissant aux côtés de ses deux enfants, lui-même se précipitant, les larmes coulant sur son visage et son cri. Un cri de rage, de douleur, de frustration, d'excuse, de colère et de fureur. Un cri qui résonna longtemps dans l'étroite grotte et qui arracha un étrange sourire au visage animal d'Iboun.
- Reçois notre don, Archasis, reçois la Furie.
A l'usage, l'impression de départ est confirmée : sans fourmiller de détails, les figurines du starter Esialdès s'avèrent d'une belle finesse et accueillent facilement le pinceau... pour peu que l'on ait un schéma de peinture à leur proposer. Autant le dire, ce n'était pas vraiment mon cas, j'ai souvent du mal à me décider pour quelque chose de convenable et d'efficace. L'avenir proche dira si ces choix étaient judicieux. Toujours est-il que l'ensemble avance. Plutôt que de finir une figurine et de passer à la suivant, tout le monde progresse en parallèle, histoire de finir tout le monde en même temps dans quelques jours. Place aux images.
Les boucliers ont reçu quelques couleurs. Si le bleu est quasi achevé, ce n'est pas le cas des symboles gravés qui ont à peine reçu quelques pigments.
L'Ange a avancé depuis les quelques aplats visibles ici.


Et un peu de teasing (flou) pour la dernière ligne droite.
Oui, ça vient de chez Smith en face. Récup', récup'...
One more décor, encore et encore.
Et pour coller à la tradition Whispienne.

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