lundi 30 mai 2016

Coloriage : golem Frostgrave et sentinelle d'un lointain futur, "objets inanimés avez-vous donc une âme" ?

Le propre de nombre de figurinistes, c'est une propension au papillonnage. Genre, époques, styles et envies s'entrechoquent souvent dans l'esprit et sur l'établi convoquant dans leur sillage des hordes de plastique et de métal qui finissent par s'accumuler dans les tiroirs. Dès lors, la chaîne de peinture produit souvent des résultats désordonnés voire très différents les uns des autres. Deux nouveaux fruits bigarrés et issus de cette errance colorée viennent donc remplir l'étagère des peintures achevées, ce qui est toujours une bonne chose. L'un parcourt les rues d'une cité gelée quant à l'autre, elle prend part aux combats incessants d'un futur décadent et violent.
"Quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule !"

jeudi 26 mai 2016

Coloriage : bande Frostgrave

Si la multiplication des acteurs du milieu de la figurine a vu parallèlement se multiplier les systèmes et les propositions de jeu, force est de reconnaître que toutes ne se valent pas. Dans un domaine particulier, l'escarmouche et le jeu en campagne, un jeu en particulier a laissé des souvenirs impérissables à ceux qui l'ont pratiqué : Mordheim. Mais depuis, et en attendant le retour annoncé de l'escarmouche chez GW, rares sont les systèmes à permettre de jouer une petite bande de combattants et à gérer l'évolution de leurs talents sur la durée. Aussi, quand Frostgrave a pointé le bout de son nez, avec son système assez léger, sa gestion de bande et de l'expérience, le jeu n'a pas tardé à se faire une place sur les tables, d'autant que le suivi ne manque pas, tant en terme de figurines que de règles.
Mobilisation générale à Frostgrave : 8 recrues selon la police, 35 selon les manifestants

lundi 23 mai 2016

Coloriage : Rogue Trader, where is my mind ?

S'il est une chose qui singularise en grande partie l'univers de Warhammer 40000 des autres univers de science-fiction, c'est le warp et ce qu'il traîne avec lui. Dimension magico-chaotique autant qu'essence maléfique et porte vers les territoires habités par le chaos, il fait figure d'abysses et de foire aux monstres. Derrière lui, le cortège de l'imagerie d'un univers hanté par la guerre (alimentée par les manigances des différentes entités chaotiques et de leurs pions autant que par le service marketing de chez Games Workshop) trimballe donc des horreurs cosmiques et une humanité qui combat une dégénérescence largement installée. Comme chez son aîné médiéval-fantastique, c'est cette imagerie désespérée, sombre d'un univers qui tient plus du cloaque que du paradis qui donne, dans le sillage de l'existence du warp, de ses mystères et de ses habitants un ton si singulier à ce qui n'aurait pu être qu'une variation de plus sur le thème de la science-fiction. Outre les guerriers génétiquement surboostés et chauves que sont les Space Marines (plus très humains donc), l'Impérium de l'humanité peut compter sur d'autres champions paradoxaux : les psykers.
Les chauves et leurs cannes, une thématique récurrente du lointain futur gamesworkshopien.

lundi 16 mai 2016

Fury Road : le jour d'après

Fin de la route pour cette APO. Une première ça change des petits procrastinations et papillonnages ordinaires, tout en permettant des petits ajouts plaisants. Rien de dingue, il n'est question qu de figs destinées au jeu, je n'ai pas vraiment les armes et le talent pour plus, ce qui est finalement une bonne chose. Fury est un jeu très sympa (j'y reviendrai) et les factions respirent chacune le petit décalage pétri d'inspirations multiples que Whispe y a injecté. Tout jeune qu'il soit, l'univers de Fury respire la bonne humeur et l'originalité. Deux choses qui donnent envie de s'y promener. Ce petit voyage en Esialdès fût donc un vrai plaisir, d'autant que les autres participants ont exploré des tas de bandes différentes avec un réel talent et plein d'originalité.

lundi 9 mai 2016

Fury Road : châteaux de sable

S'il a fallu à certains 1001 nuits pour venir à bout des assauts de leurs ennemis, le temps à consacrer à la peinture des bandes pour Fury : Outburst Control ! dans le cadre de l'APO lancée par Rafpark, touche bientôt à sa fin. Sans être d'une fulgurance absolue, l'avancée de mon petit groupe progresse correctement et je serai dans les temps lundi prochain pour le bouclage final.
"Bon les gars, sur le moulage, c'est du 50/50. On avait dit pas de Finecast !"

lundi 2 mai 2016

Fury Road : les sables du temps

L'un des côtés intéressants de Fury, outre son univers barré riche de nombreuses inspirations, c'est sa large ouverture. Il faut le dire, outre une carte du monde assez succinte et un léger descriptif des factions, le lecteur moyen possède assez peu d'infos sur l'univers et ses ressorts. Et c'est plutôt une bonne chose. Outre quelques illustrations, les sculptures des différentes figurines et quelques éléments permettant de singulariser chaque faction, chacun peut ainsi projeter dans l'univers à peu près ce qu'il veut. Une aubaine pour les modélistes fous autant que pour ceux qui aiment se raconter des histoires. Les nains porteurs de lunettes de soleil côtoient des machines mécaniques et les yétis courts vêtus croisent des orques attifés comme des légionnaires romains. Les indices sur le niveau technologique sont rares et les audaces semblent toutes permises. Autant dire qu'on attend un hypothétique jeu de rôles maison avec une impatience non dissimulée...
"Et bim ! 10 ! Comment je vais te le maraver ton R.A.B.B.I.T. !"