samedi 31 décembre 2016

Coloriage : Blood Bowl, Bengals & Steelers. Fin de saison

Pas de rétrospective ni d'engagement pour l'avenir, on ne fait pas de politique mais on cause figurines. C'est plus agréable. Blood Bowl est donc revenu, une très bonne nouvelle qui va sans doute amener du sang neuf dans la communauté, ce qui est toujours une bonne chose. Le retour de Games Workshop à ses premières amours amènera sans doute quelques rééquilibrages mais ce n'est pas le sujet de ce modeste billet. L'époque festive, la fin de la saison régulière de la NFL et l'arrivée de la nouvelle boîte a été l'occasion de fini deux figurines très différentes mais liées. Quand l'inspiration d'origine de Blood Bowl fait son retour sur les terrains...
Partage et cordialité, l'esprit du Blood Bowl est bien là pour fêter la fin de l'année 2016

vendredi 16 décembre 2016

Petit guide du figuriniste fauché

Une passion, par essence, ça dévore, ça prend de la place, ça envahit les étagères et un peu l'esprit. Le pire, c'est qu'on peut en avoir plusieurs à la fois. Quand l'ensemble se conjugue avec les impératifs de la vie réelle, ces derniers tendent à forcer les passionnés à tenter de garder ce feu un peu plus discret, notamment quand il s'agit de la figurine qui reste, disons-le, un loisir coûteux. Surtout quand les nouveautés sont légion, les propositions variées et la qualité et la diversité sans cesse au rendez-vous. De ce fait, grande est la tentation d'acquérir, sur un coup de coeur ou de tête, les sorties les mieux défendues et mises en avant (que ce soit par les grosses marques ou par les petites maisons) aussi bien dans le style léché des grands pros que via le travail touchant et soigné de petits artisans. Faut-il pour autant se résoudre à laisser tomber la figurine quand vient le temps des vaches maigres et que la vraie vie ne laisse qu'un budget réduit aux amateurs de petits bonhommes ? Que nenni : à l'heure des comportements responsables et de la nécessité d'une approche durable, il existe des solutions pour jouer et collectionner à moindre coût, et elles ne demandent qu'un peu de discipline et d'organisation. Ouvrons ensemble le Petit guide du figuriniste fauché.
Non, la figurine n'est pas forcément un loisir cher.


mercredi 30 novembre 2016

Interview : Ivankaiser, geek, modeste et talentueux

L'interweb est plein de suprises. Des mauvaises, mais aussi des très bonnes. Au détour d'un lien et de quelques photos, la découverte d'un peintre opiniâtre et talentueux, qui partage volontiers son travail, détaille sa démarche et son approche avec ce qu'il faut de décontraction mais sans rien cacher pour autant de la difficulté de mener à bien les projets dans lesquels il se lance. Vous avez sans doute déjà découvert son travail sur Zombicide et ses déclinaisons et probablement jeté un oeil à ses dioramas dynamiques colorés et diantrement bien pensés (oui, même celui qui a fait tiquer les saintes Nitouches de Facebook voilà quelques semaines).
Figuriniste, mais pas seulement, l'homme défend sa liberté de parole et de ton et plutôt que de perdre son temps à critiquer inutilement s'acharne à dispenser bons tuyaux et conseils avisés à destination des peintres. S'il pousse volontiers de la figurine (qu'il a appris à apprécier auprès des pointures du genre), il triture aussi les manettes en fin connaisseur des jeux vidéos d'hier à aujourd'hui et se définit comme "collectionneur matérialiste, petit joueur, rageman ascendant crevardman, Lutador. Un pigeon parmi les vautours". Si c'est le cas, Ivankaiser, car c'est de lui qu'il s'agit, est un putain de piaf rarissime, l'oiseau rare en somme. Echange avec un créatif modeste et attachant, pas avare de conseils, qui vit et partage ses passions sans complexe, avec l'énergie et l'humilité des grands.
Zombicide Black Plague peint avec un sacré talent, à un rythme soutenu et pour un rendu super classe. Ivankaiser est dans la place.

vendredi 25 novembre 2016

Coloriage Blood Bowl : back to the future !

A l'heure où des hordes de fans et de passionnés déballent fébrilement leur boîte toute neuve de la nouvelle édition de Blood Bowl, remplie de nouveaux joujoux pour se mettre joyeusement sur la gueule sur les terrains du Vieux Monde, d'autres préfèrent au plastique clipsable le bon vieux métal. Il ne faudrait en effet pas l'oublier, Blood Bowl fête aussi ses trente ans cette année. Et à l'époque, les figurines étaient bien différentes.
La toute première équipe naine sortie pour Blood Bowl, 1986, nous voilà !

lundi 7 novembre 2016

Crisis 2016 : United Colors of Miniatures

Les grandes messes, c'est à la fois un rendez-vous attendu et compliqué. Crisis, évènement incontournable dans l'univers de la figurine sur le vieux continent réunit depuis plus de vingt ans club de passionnés et vendeurs de tous horizons. L'occasion rêvé d'en prendre plein les yeux et de faire un gros trou dans son portefeuille... ou simplement de profiter d'un panorama de l'univers de la figurine et de ses possibilités. Pendant que GW faisait sa grand-messe au Warhammer World, les vrais figurinistes étaient à Crisis. :)
Crisis by Tin Soldiers of Antwerp : 2 hangars gigantesques farcis de figurinistes de tous poils.

lundi 31 octobre 2016

Figurines et plateaux

Si la figurine et ses amateurs sont aussi nombreux aujourd'hui, c'est en partie grâce au jeu de plateau ou du moins à certains d'entre eux qui, en faisant un usage intensif de figurines de plus en plus jolies, souvent adossées à des univers accrocheurs a permis à ce loisir 3D de la première heure de survivre et de continuer à avoir une place dans le coeur des joueurs. Rien de plus normal donc, que les éditeurs de jeux de figurines se tournent aussi vers l'édition de jeux de plateau avec figurines... ou sans. Si l'univers d'Eden a déjà connu ce glissement au travers d'Escape (d'abord vendu comme supplément au mag Ravage) puis devenu boîte via une campagne de financement participative, la proposition d'un univers nouveau était encore inédite jusqu'à récemment. Et ces jours-ci, deux éditeurs français de figurines, Happy Games Factory et Forge Studio se lancent dans le jeu de plateau, avec et sans figurines.
La future boîte d'Arcane Master, de Forge Studio, également éditeur de Fury Outburst Control

samedi 22 octobre 2016

Interview : Karaak, sélectionneur de l'équipe de France de Blood Bowl

Au-delà de l'intérêt hobbyistique que représente Blood Bowl, le jeu doit surtout sa survie et sa popularité à des règles éprouvées et exigeantes, à mi-chemin entre le d6 cher à Games Workshop et une approche stratégique exigeante. Appuyé sur de solides règles de jeu en campagne et en tournoi, le jeu a traversé les époques sans perdre de son intérêt et ce en dépit de son abandon par la maison anglaise. Après la troisième Coupe du Monde organisée l'année dernière à Lucques, l'Eurobowl revient cet automne, en Suède. Rencontre avec Karaak, sélectionneur de l'équipe qui défendra les couleurs de la France lors de la compétition.
Prêts pour la compétition ? La vraie ?

jeudi 20 octobre 2016

Blood Bowl is back !

1986, Games Workshop sort un jeu de figurines... en carton. Blood Bowl était né, mixant le football (dans sa version américaine) et les mécaniques d'alors du système de la firme en jaune et rouge. 30 ans, quatre éditions et des centaines de figurines plus tard, dans le sillage d'une (r)évolution significative depuis la sortie d'Age of Sigmar, la marque anglaise annonce le retour pour cet hiver d'un jeu qui n'a jamais cessé d'être pratiqué tout au long de son existence. Des joueurs de carton à la nouvelle édition, retour sur le jeu de plateau le plus joué de l'écurie anglaise... et les raisons de son indémodable succès.
Et ouais. Blood Bowl est de retour. Ca va cogner


mardi 4 octobre 2016

Interview : Papacube, famille et figurines

D'abord, on est jeune et fou. On voit passer les jolies couleurs des catalogues de figurines, on plonge dans un univers, on joue (vite et beaucoup), on peint (souvent pas très bien) et puis on grandit. Ceux qui parcourent ces lignes se réveillent souvent un jour avec des boîtes pleines de vieilleries métalliques et puis, une chose en entraînant une autre, avec l'aide des méandres de l'interweb, la flamme reprend. Sauf que le gamin émerveillé est depuis devenu un adulte (pas forcément toujours responsable, et c'est tant mieux) et que le retour de cette passion envahissante doit être conjugué avec une vie amoureuse et familiale qui s'accommode souvent mal de bouts de plombs et de plastique qui traînent un peu partout. Hobbyistes inquiets, rassurez-vous, le mélange famille-figurines est possible ! Autour de ce vaste sujet (et bien d'autres), qui mériterait à lui seul moult posts, un blogueur, figuriniste, dessinateur et surtout Papa de 3 fillettes signe régulièrement de jolis croquis colorés en formes de tranches de vie délicieusement bien vues (que celui qui ne se retrouve pas dans une des vignettes présentées ici me lance le premier dé) dont il a fait un blog. Et je n'ai pas honte de le dire, c'est par ce blog que je l'ai d'abord suivi, avant même de savoir que le discret gredin tenait aussi un blog consacré à ses peintures. On y parle de vie de famille, de technologie, de sorties communes et de l'art d'être parent (avec beaucoup de simplicité) et aussi de figurines. Car sous son crâne dégarni et son trait de crayon pertinent, Papacube est un figuriniste de longue date, peintre très doué et joueur occasionnel mais amateur convaincu des univers Games Workshop. Rencontre avec un papa peintre passionné et ouvert.

Papacube, ses trois princesses et mamancube qui veille au grain. Tranches de vie bien dessinées

mercredi 28 septembre 2016

Coloriage : Mul et soleil sombre

L'arrivée du week-end annonce généralement l'approche d'une partie de jeu de rôle, c'est en bonne compagnie qu'eut lieu ces jours-ci un (nouveau) retour dans l'univers tourmenté d'une planète désertique déchirée par des luttes de pouvoir où toute survie dans les étendues sauvages s'avère quasiment impossible. Vous aurez reconnu le monde désertique le plus célèbre : Jak.. (erreur, jeune esprit corrompu par Disney), Tatooi.. (essaie encore, faux esprit vieillissant corrompu par George), Arrak.. (toujours pas bon, vieux sage aux lectures avisées), Athas !
Le monde désertique qui doit autant sa célébrité au contrepied qu'il propose au regard des autres univers fantastiques de l'époque qu'à l'illustrateur qui lui a donné vie est celui de Dark Sun, sorte de déclinaison d'un médiéval-fantastique post-apocalyptique délicieusement décalé et baroque. A l'époque (en 1991), l'univers paru pour Advanded Dungeons & Dragons fait son petit effet et réside depuis dans le coeur d'une poignée d'aventuriers chérissant les heures passées dans ce monde singulier.
Ca vous pose un univers non ? Brom, à lui tout seul définit le style Dark Sun bien mieux que la lecture détaillée de nombreux suppléments

mardi 20 septembre 2016

Interview : Morikun, coups de gueule et coups de coeur (3ème partie)

Non Morikun n'est pas qu'un guerrier brutal assoiffé du sang de ses ennemis. il est aussi un chroniqueur doux et réjoui (oui, même quand on parle de Prodoss). Mais comme tout le monde, sous son kimono ignifugé, il y a un coeur qui bat. Un coeur de figuriniste déçu par une certaine marque anglaise, fâché contre la modération d'un forum bien connu et qui n'aime surtout pas être pris pour une nouille par des boîtes qui prendraient trop souvent les soutiens d'une campagne de financement participatif pour quantité négligeable. Vindicatif le Gardien du Temple ? Pas plus que tout le monde, d'autant qu'à l'inverse, l'homme sait se faire le chantre des propositions défendues par des artisans honnêtes et des fabricants talentueux. En dehors de la plume bien trempée de Morikun, on vient aussi dans son Temple pour ses coups de gueule comme ses coups de coeur. Car l'homme est affable (même s'il mêle napalm et barbecues*), pour preuve, quand on l'appelle "quelques minutes" pour tailler une bavette, ça dure bien plus longtemps que prévu. Et c'est tant mieux ! Dernière partie de l'interview du généreux Gardien du Temple.
Sabreur solitaire à la lame aussi affûtée que sa langue, Morikun défend un hobby décomplexé, abordable, respectueux et convivial. A l'image de son Temple, impressionnant mais accueillant.

mercredi 14 septembre 2016

Interview : Morikun, le hobby à taille humaine (2ème partie)

Hobbyiste accompli, jamais à court d'idées, McGyver du soclage et adepte de la déclinaison du clan Mori à bien des sauces, Morikun, outre une expérience déjà longue dans la peinture de petits bonshommes de métal ou de plastique, est également le tenancier d'un blog réputé qui fête ces jours-ci son 600 000ème visiteur. De débuts modestes et tâtonnants à la machine à teaser et à dérouler des tutoriels aussi divers que pratiques, le Temple de Morikun est devenu un point de passage important pour les figurinistes de France et de Navarre. Sans doute parce que le verbe inépuisable du gardien et les apprentissages qu'il y dispense se révèlent toujours instructifs et abordables. Une démarche simple, qui n'est pourtant pas à la portée de tout le monde. Ce qui explique sans doute en partie l'audience grandissante dont bénéficie le maître des lieux. Plus qu'une simple galerie de ses figurines, le Temple accueille en outre volontiers des chroniques culinaires, haïkus, coups de gueule, coups de coeur et test divers et variés, le tout à taille humaine. Nul besoin ici d'être un roi du pinceau, maître des mille lavis, des fondus subtils et de la main levée : le propos reste à hauteur d'homme et invite sereinement à décomplexer les hobbyistes timides, avec Morikun, tout reste possible et abordable pour qui veut s'en donner les moyens. Suite donc de l'interview de Morikun, éponyme gardien d'un célèbre temple.
Morikun dans ses oeuvres : "Que vais-je peindre aujourd'hui ? Et qu'est-ce qui m'a pris de lancer ce blog ?!"

lundi 12 septembre 2016

Interview : Morikun, Gardien d'un Temple rempli de pèlerins (1ère partie)

Une légende raconte que dans les les terres du sud se dresse une antique construction religieuse. un édifice de pierres moussues qui ne se dévoile qu'aux pèlerins les plus opiniâtres et aux marcheurs les plus courageux. Un espace de paix et de recueillement qui porte aussi les traces de nombreux combats oubliés, de pierres fondues en sable vitrifié, le promeneur entre alors dans un vaste hall très densément rempli de manuscrits et de rouleaux en tous genres. Les allées et venues, bien que nombreuses, ne troublent que rarement la quiétude des lieux veillés par un gardien calme portant le daisho mais aussi un bolter lourd chargé de projectiles au napalm. Alors qu'un nouveau concours destiné à fêter la fréquentation conséquente de son modeste temple vient de démarrer, le Gardien du Temple a bien voulu répondre à quelques questions. Ceux qui le connaissent savent l'homme bavard, aussi , cet entretien sera-t-il partagé en trois parties, pour éviter au lecteur la lecture d'un aride pavé de réponses néanmoins passionnantes. Place pour commencer à Morikun, le modéliste et le joueur.
Le Temple,  abri séculaire (enfin au moins depuis juillet 2011) de son inénarrable gardien

lundi 29 août 2016

Coloriage : "peignez comme si vous aviez 4 ans", donner vie à des ruines industrielles (très) rapidement

La canicule, parfois, ça a du bon. Ecrasé par la soudaine chaleur, on se tourne vers des petits projets, du genre de ceux qui traîne sur un coin d'établi depuis déjà trop longtemps, commencé un jour d'enthousiasme débordant pour être aussitôt relégué au rang des 'on verra ça plus tard'. Et donc, tandis qu'Hélios dardait ses ardents rayons, ces oubliés du modélisme ont pris la lumière... et des couleurs. Après un peu de bric-à-brac, c'est au tour de sujets plus 'volumineux' de passer sous des pinceaux grossiers, histoire - une fois encore - d'habiller un peu plus les tables de jeu.
"Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs..."

vendredi 26 août 2016

Coloriage : décor et vermines, pour quelques couleurs de plus

Frappés par la chaleur soudaine, les Naashtis dorment encore sous d'épaisses pierres, histoire de profiter d'une relative fraîcheur. Du coup, peu d'avancée, mais des petits à-côtés toujours utiles malgré tout. Un espace de jeu, c'est bien, mais un espace bien rempli c'est plus sympa. Si les solutions pour habiter les tables de nombreux bâtiments avec un joyeux rendu sont de plus en plus nombreuses, les petits détails sont souvent oubliés. Qui plus est, nombre de systèmes demandent la présence d'objectifs divers et de créatures variées.
Quatre modestes barrières issues d'un jeu disparu parce que peut-être trop en avance sur son époque : Ex-Illis de Bastion Games (depuis repris par Chinchilla et moribond après un KS raté)

mardi 16 août 2016

Alkemy : la lente reptation des serpents (et la course d'une joueuse de Blood Bowl)

Passée l'euphorie de la réception d'un nouveau colis et de son déballage, vient un moment délicat : celui du montage. Si l'établi s'avère encombré et les figurines s'annoncent compliquées à monter, souvent, l'ensemble peut glisser vers la délicate pile de l'attente... Dès lors, les jours, les semaines et les mois peuvent s'enchaîner sans que rien ne change, sans que le moindre rayon de lumière ne frappe les infortunées figurines et sans qu'elles n'arpentent une quelconque table de jeu. Comme avec Fury voilà peu, il a fallu faire un peu de place sur l'établi pour tenir les bonnes résolutions et entamer le processus qui mènera au coloriage des figurines reçues. Avec les Naashtis du Kickstarter d'Alkemy, il y avait un peu de boulot. Si la sculpture de Didier Fancagne reste dynamique et diablement efficace (et fidèle aux concepts de Tania Sanchez), l'ensemble donne lieu à des grappes de résine parfois délicates à combiner, la taille des créatures serpentines ne laissant pas toujours augurer de la petitesse de leurs bras ou de la finesse de leurs armes... Ce petit Rubicon est néanmoins franchi et toute la troupe a désormais trouvé son équilibre, une fois les intégrités de chacun reconstituées.
"Aie confiance... ton starter Naashti sera une joie à peindre et à monter..."

mercredi 20 juillet 2016

Coloriage : Flèches du Chaos pour Blood Bowl

Le coup de génie de la deuxième édition de Blood Bowl, c'était de permettre de construire des équipes qui dépassaient le cadre des races. Plus qu'un roster de nains ou d'orques, il était possible de recruter par allégeance (en gros le chaos, le bien et un entre-deux, une pré-version des vastes factions d'Age of Sigmar en somme en attendant de voir ce que les extensions promises de la future boîte promet). Pour les joueurs de l'époque, c'était le rêve : fébrilement des équipes naissaient et se construisaient mêlant elfes, nains et humains ou orques, skavens et guerriers du chaos. Dans les têtes et sur les terrains, c'était le bonheur. Depuis ça a changé, mais Blood Bowl reste un coup de coeur ludique autant par son ambiance au décalage assumé que par ses règles réussies et prenantes. Une réussite qui dure depuis de belles années. Les équipes plastiques de la boîtes ont été rejointes par d'autres mais il en reste encore beaucoup à peindre. Celle du jour n'est guère ancienne puisqu'elle date de l'édition 2016 de Crisis, mais elle mêle l'ancien et le nouveau.
Jadis, à Blood Bowl, une même équipe pouvait mixer plusieurs races sur le terrain.

vendredi 15 juillet 2016

Alkemy : le retour des hommes-serpents

L'automne dernier, le Kickstarter visant à financer deux nouvelles factions pour le jeu Alkemy s'achevait avec près de 25000€ récoltés et un joli paquet de nouveautés. Avec à peine deux petits mois de délai (la livraison était prévue en mai et a démarré début juillet), les premiers envois arrivent dans les boites aux lettres. L'occasion de regarder ça en détail et de faire connaissance avec une des nouvelles factions : les Naashtis.


lundi 11 juillet 2016

Games Workshop : le Retour du Roi ?

Voilà un an, l'interweb bruissait de rumeurs folles et de cris de rage ou de dépit. Games Workshop, plus gros poisson du petit bassin des producteurs de figurines et de jeux (de figurines, évidemment), venait de détruire, à l'issue d'une campagne martiale cataclysmique (The End Times, soit la Fin des Temps dans la langue de François Rabelais), l'univers qui avait donné son nom - et ses heures de gloire - à la marque rouge et jaune. Soit, le Vieux Monde n'était donc plus, les vieux de la vieille juraient leurs grands dieux que, trahis par Games Workshop et ses visées capitalistes, ils tournaient définitivement le dos à jamais à la marque qui les avaient tant fait vibrer, comme ça, pour faire les pieds aux méchants décideurs de Lenton. A l'aube de l'été sortait Warhammer : Age of Sigmar remettant à plat aussi bien le système de jeu que le design visuel de l'univers maison et l'interweb résonnait encore de mille cris. Un an s'est écoulé et bien des grappes de figurines sont depuis sorties des chaînes de production, des kilomètres d'encre numérique ont épuisé des débats (et des débatteurs !) stériles, et Games Workshop, ignorant superbement les réactions outrancières a continué son petit bonhomme de chemin. Sans rien changer ? Pas tout à fait. Fort d'une très large surface de contact avec sa clientèle (via des magasins nombreux), Games Workshop opère ces derniers temps (l'histoire dira comment le passage de flambeau entre le DG sortant Tom Kirby et son successeur Kevin Rountree a impacté ce changement) un progressif retour aux sources qui réveille soudain les passions endormies et titille à nouveau les ultras souvent prompts aux décisions hâtives. Qu'on aime ou non la marque anglaise, l'évolution des derniers mois reste sensible. Un changement bénéfique pour les joueurs ?
Les jeux en boîte sont de retour chez GW. Signe d'un changement de cap ou d'un retour aux sources ?

mardi 21 juin 2016

A quoi on joue ? Ultra Marines

Le filon est en bonne voie d'exploitation depuis quelques temps par ceux-là mêmes qui l'enterrèrent voilà des années : les jeux en boîte et les tentatives de Games Workshop reviennent pour de bon (voir Deathwatch : Overkill, Assassinorum Execution Force, Renegade ou Betrayal at Calth), avec le curseur nostalgie poussé au max et une savante utilisation de leur capacité à donner naissance à de superbes figurines. Pour l'instant, loin des dernières nouveautés, on règle la machine sur 1991...
Tout le monde connaît la boîte de droite, mais c'est de celle de gauche dont on parle.
1991 - 2015

lundi 30 mai 2016

Coloriage : golem Frostgrave et sentinelle d'un lointain futur, "objets inanimés avez-vous donc une âme" ?

Le propre de nombre de figurinistes, c'est une propension au papillonnage. Genre, époques, styles et envies s'entrechoquent souvent dans l'esprit et sur l'établi convoquant dans leur sillage des hordes de plastique et de métal qui finissent par s'accumuler dans les tiroirs. Dès lors, la chaîne de peinture produit souvent des résultats désordonnés voire très différents les uns des autres. Deux nouveaux fruits bigarrés et issus de cette errance colorée viennent donc remplir l'étagère des peintures achevées, ce qui est toujours une bonne chose. L'un parcourt les rues d'une cité gelée quant à l'autre, elle prend part aux combats incessants d'un futur décadent et violent.
"Quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule !"

jeudi 26 mai 2016

Coloriage : bande Frostgrave

Si la multiplication des acteurs du milieu de la figurine a vu parallèlement se multiplier les systèmes et les propositions de jeu, force est de reconnaître que toutes ne se valent pas. Dans un domaine particulier, l'escarmouche et le jeu en campagne, un jeu en particulier a laissé des souvenirs impérissables à ceux qui l'ont pratiqué : Mordheim. Mais depuis, et en attendant le retour annoncé de l'escarmouche chez GW, rares sont les systèmes à permettre de jouer une petite bande de combattants et à gérer l'évolution de leurs talents sur la durée. Aussi, quand Frostgrave a pointé le bout de son nez, avec son système assez léger, sa gestion de bande et de l'expérience, le jeu n'a pas tardé à se faire une place sur les tables, d'autant que le suivi ne manque pas, tant en terme de figurines que de règles.
Mobilisation générale à Frostgrave : 8 recrues selon la police, 35 selon les manifestants

lundi 23 mai 2016

Coloriage : Rogue Trader, where is my mind ?

S'il est une chose qui singularise en grande partie l'univers de Warhammer 40000 des autres univers de science-fiction, c'est le warp et ce qu'il traîne avec lui. Dimension magico-chaotique autant qu'essence maléfique et porte vers les territoires habités par le chaos, il fait figure d'abysses et de foire aux monstres. Derrière lui, le cortège de l'imagerie d'un univers hanté par la guerre (alimentée par les manigances des différentes entités chaotiques et de leurs pions autant que par le service marketing de chez Games Workshop) trimballe donc des horreurs cosmiques et une humanité qui combat une dégénérescence largement installée. Comme chez son aîné médiéval-fantastique, c'est cette imagerie désespérée, sombre d'un univers qui tient plus du cloaque que du paradis qui donne, dans le sillage de l'existence du warp, de ses mystères et de ses habitants un ton si singulier à ce qui n'aurait pu être qu'une variation de plus sur le thème de la science-fiction. Outre les guerriers génétiquement surboostés et chauves que sont les Space Marines (plus très humains donc), l'Impérium de l'humanité peut compter sur d'autres champions paradoxaux : les psykers.
Les chauves et leurs cannes, une thématique récurrente du lointain futur gamesworkshopien.

lundi 16 mai 2016

Fury Road : le jour d'après

Fin de la route pour cette APO. Une première ça change des petits procrastinations et papillonnages ordinaires, tout en permettant des petits ajouts plaisants. Rien de dingue, il n'est question qu de figs destinées au jeu, je n'ai pas vraiment les armes et le talent pour plus, ce qui est finalement une bonne chose. Fury est un jeu très sympa (j'y reviendrai) et les factions respirent chacune le petit décalage pétri d'inspirations multiples que Whispe y a injecté. Tout jeune qu'il soit, l'univers de Fury respire la bonne humeur et l'originalité. Deux choses qui donnent envie de s'y promener. Ce petit voyage en Esialdès fût donc un vrai plaisir, d'autant que les autres participants ont exploré des tas de bandes différentes avec un réel talent et plein d'originalité.

lundi 9 mai 2016

Fury Road : châteaux de sable

S'il a fallu à certains 1001 nuits pour venir à bout des assauts de leurs ennemis, le temps à consacrer à la peinture des bandes pour Fury : Outburst Control ! dans le cadre de l'APO lancée par Rafpark, touche bientôt à sa fin. Sans être d'une fulgurance absolue, l'avancée de mon petit groupe progresse correctement et je serai dans les temps lundi prochain pour le bouclage final.
"Bon les gars, sur le moulage, c'est du 50/50. On avait dit pas de Finecast !"

lundi 2 mai 2016

Fury Road : les sables du temps

L'un des côtés intéressants de Fury, outre son univers barré riche de nombreuses inspirations, c'est sa large ouverture. Il faut le dire, outre une carte du monde assez succinte et un léger descriptif des factions, le lecteur moyen possède assez peu d'infos sur l'univers et ses ressorts. Et c'est plutôt une bonne chose. Outre quelques illustrations, les sculptures des différentes figurines et quelques éléments permettant de singulariser chaque faction, chacun peut ainsi projeter dans l'univers à peu près ce qu'il veut. Une aubaine pour les modélistes fous autant que pour ceux qui aiment se raconter des histoires. Les nains porteurs de lunettes de soleil côtoient des machines mécaniques et les yétis courts vêtus croisent des orques attifés comme des légionnaires romains. Les indices sur le niveau technologique sont rares et les audaces semblent toutes permises. Autant dire qu'on attend un hypothétique jeu de rôles maison avec une impatience non dissimulée...
"Et bim ! 10 ! Comment je vais te le maraver ton R.A.B.B.I.T. !"

jeudi 28 avril 2016

Coloriage : Rogue Trader et les space girls

Pour accompagner la campagne de JdR au long cours dans l'univers de Warhammer 40000 que mène un camarade, il m'arrive de colorier quelques figurines histoire d'agrémenter la chose et parfois de représenter des personnages du groupe hétéroclite formé par notre petite bande dans un lointain futur où ne règne (presque) que la guerre. Univers aidant, la plupart incarne soit des brutes viriles plus ou moins cybernétiques davantage portées sur le maniement des armes et des pouvoirs psy que sur la lecture de poésie ou la création artistique. De fait, l'ambiance y est plus "mâle" sur dans bien d'autres jeux, notamment parce que l'univers ne fait guère de place aux personnages féminins. Bien que rares, ils ne sont cependant pas complètement absents. Il a donc fallu trouver quelques dames pour agrémenter nos voyages dans les étendues sombres et violentes du quarantième millénaire.
Les space girls au complet. Etant donnée leur rareté, elles ne risquent pas de voir de copines de si tôt.

lundi 25 avril 2016

Fury Road : dans le désert, personne ne vous entendra prier

Le moment où tout prend forme. Ce petit moment où, après avoir rassemblé les figurines, vaguement cherché un schéma, trouvé un petit brin d'histoire pour donner un peu de consistance à la bande on se trouve un petit équilibre, un peu de carburant pour maintenir intacte la flamme de la motivation le temps de mettre tout ce petit monde en couleurs. Parfois le tout est rapide, d'autres fois le processus demande un peu de maturation. Et parfois, c'est autre chose qui vient. Un truc qui permet de se faire un film dans sa tête et sur la table en jouant. Action.
"C'est de la bonne ?" "Mouiii, pas mal, je prends."

vendredi 22 avril 2016

Interview : Martin Grandbarbe de Confrontation à Conan

A la fois Michel-Ange et Stakhanov, l'homme inonde régulièrement l'interweb de ses peintures travaillées. Des âges hyperboréens jusqu'à un lointain futur envahi par la guerre, son pinceau est un instrument à voyager dans l'imaginaire et ses multiples mondes. C'est pourtant au travers de son travail pour le défunt Dragon Rouge de Rackham que Martin Grandbarbe s'est d'abord fait connaître. Travailleur et talentueux, il promène ses pinceaux au travers de multiples gammes de figurines pour le plus grand bonheur des amateurs de belles figurines et vante le jeu détendu et les ambiances amicales, montre un niveau étourdissant tout en restant très simple et confie jouer à pas mal de choses différentes, sans pression, pour le fun, Un très bon convive en plus d'un peintre généreux et doué. Décollage.
L'un des nombreux exemples du travail de Martin Grandbarbe chez Rackham : la peinture Studio du Rôdeur Wolfen. Toujours superbe.

lundi 18 avril 2016

Fury Road : sables mortels

D'ordinaire, j'ai tendance à peindre par groupes. Pas à la chaîne, parce qu'il est rarement question de peindre 50 figurines en quelques jours, mais en rationalisant tout de même le procédé, parce que la Vraie Vie se révèle soudain bien remplie et que quand le temps de peinture/modélisme se résume à une poignée de minutes volées dans la journée, il faut se montrer efficace pour espérer avancer ne serait-ce qu'un peu. Avec moins d'une dizaine de figurines à mettre en couleurs, la démarche est différente, puisqu'il s'agit alors de porter à chacune une attention particulière tout en veillant à ce que l'ensemble fonctionne bien. Qu'on se rassure, pas ici de théorie complexe sur les teintes de couleurs et leur manière de se répondre (mon meilleur outil de planification reste un pifomètre en usage depuis de longues années), mais une approche plus décontractée... ce qui n'empêche pas un peu de réflexion tout de même. Avec 3 combattants (dont un officier), un chasseur et une grosse fig, ça laisse quelques possibilités. Je n'ai pas encore la moindre idée de la couleur des uniformes des combattants, mais ça va venir. En attendant, j'ai décidé d'agrémenter tout ça d'un bout de décor, histoire de donner un peu de couleur à l'ensemble.
Walk like an Esialdian... Les artistes d'Esialdès, bien que très pointus en sculpture, n'ont pas encore découvert la perspective

mardi 12 avril 2016

Fury Road : le guerrier solitaire

L'une des manières d'éviter l'accumulation de plastigris et de métal non peint consiste à jeter les nouvelles arrivées directement sur l'établi pour les mettre en couleur le plus vite possible. Le hic, c'est que ça ne marche que si on est assez rapide et que si on arrive à se trouver un schéma et un rythme de travail efficace. Heureusement, l'interweb et ses surprises restent plein de dynamiques comparses, le moindre n'étant pas le pape du krakaje compulsif, roi des APO en pagaille : Rafpark, tenancier multicartes du blog Geek Level 60. L'homme a une belle ludothèque, une manière très décontractée et généreuse d'aborder ses coups de coeurs en ne possédant qu'un défaut visible, celui de manquer de tout recul dès que ça parle de Star Wars, heureusement, on évoque aujourd'hui Fury ^^. Auteur d'un élan collectif (aussi appelé APO pour Auto-Prise en Otage) autour de la peinture des lots du KS Fury, il a motivé un belle liste de participants pour quelques semaines de coloriage, élan auquel je me suis joint, histoire de mettre en couleur au moins une des deux factions reçues : les humains d'Esialdes.

Le Royaume d'Esialdès : une terre de guerriers en pagnes, bien contents de sortir de leur désert pour coller des tartes à tout le monde.

mercredi 30 mars 2016

Shopping : Fury et ce qui s'ensuit

Juin 2015, une campagne participative visant à financer les 'armes lourdes' (comprendre, les grosses figurines bien violentes) pour Fury fleurit sur la toile, atteint son but quelques semaines plus tard et arrive ces jours-ci dans les boîtes aux lettres. Ayant eu à l'époque l'occasion de m'entretenir avec sire Whispe, démiurge d'un univers aux influences et aux approches multiples, je m'étais promis de m'essayer à cette proposition française originale et tenace. Surtout qu'avec "Arcane Punk Antique" dans les punchlines, il y a du potentiel.
Un colis, deux factions et un joli p'tit mot personnalisé : une campagne à taille humaine menée dans la bonne humeur et le sérieux.

jeudi 24 mars 2016

Shopping : Chaos Factory Next Gen Accessories pour Blood Bowl

Dans les tréfonds de l'interweb, malgré le monceau de bêtise qu'on peut y trouver quotidiennement, il y a aussi - et c'est heureux -, des bonnes idées. La campagne des joyeux espagnols de Chaos Factory a failli me passer sous le nez, mais j'ai heureusement pu y prendre part dans les temps. Après un suivi irréprochable, le colis est arrivé voilà peu. J'ai pris le temps d'en faire quelques photos.
Les plus grands matchs ont lieu dans les plus grands stades, non ?

jeudi 17 mars 2016

A quoi on joue ? Warmachine (et Hordes)

Après avoir démarré dans le jeu de rôles, Privateer Press a vite su se faire un nom sur les tables de jeu en s'appuyant sur une imagerie très décalé au regard du positionnement médiéval-fantastique de Games Workshop (abandonné depuis). De métal et de fureur, le jeu de Matt Wilson et consorts proclame sur une tonitruante page 5 "Play like you've got a pair", ce qui dans un français châtié se traduit grosso modo par "ayez du courage, diantre !".
Oui, les pleureuses maudissant les dés, le bout de décor qui arrête les dés ou le demi-pouce manquant pour réussir un tir ou une charge ne sont pas bien vues à Warmachine. Et c'est tant mieux : jouer pour jouer, c'est toujours mieux que jouer pour gagner. A l'heure où GW a tourné la page de Battle et où Kings of War s'échine à ratisser le maximum de déçus, Warmachine, challenger historique sérieux de GW peut s'appuyer sur un univers original (même si, ça reste un pur produit d'Amérique et que l'Immoren reste relativement simpliste et grossier, on est tout de même très loin du Mantica de Mantic) et un gameplay à cent lieues de la bagarre de masse entre troufions à coup de pavés de dés.
Matt Wilson en forme : une vision dynamique (et plutôt emballante) de l'affrontement entre machines mécaniques mûes par magie.

vendredi 19 février 2016

Coloriage : Rat ogre Blood Bowl

Je ne suis pas un skaven. Pas que je n'aime pas cette race de conspirateurs à fourrures, inventeurs brindezingues, mi crados, mi fascinants, le trouve qu'ils font partie des créations les plus intéressantes de Games Workshop au fil des années. Mais disons que je préfère affronter des skavens que d'en conduire à al bataille ou sur les terrains de Blood Bowl. Si leur jeu de course est un grand avantage sur un terrain de Blood Bowl, leur fragilité relative et leur difficulté à jouer la passe me fait souvent leur préférer le jeu des elfes.
Bref, lors du dernier Crisis, de passage sur un stand, un rat-ogre fit de l'oeil à l'un de mes comparses. Ni une, ni deux, je fus chargé de le mettre en couleurs.
La bête en question, un big guy comme on n'en fait plus !

mercredi 17 février 2016

Shopping : du Blood Bowl en financement participatif (ou parfois, une campagne, ce n'est pas que de la précommande)

Le fait est avéré : de la plate-forme de financement participatif des débuts, Kickstarter est bien plus souvent utilisée aujourd'hui par des structures bien installées comme espace de prévente, de communication et de marketing précédant la sortie d'un nouveau produit. Cool Mini or Not, Mantic Games (avec une licence bien porteuse qui plus est) et même Privateer Press dont je parlais récemment (pour ne rester que dans la figurine) ont ainsi mis un gros pied dans le dispositif pour tenter de profiter aussi de la manne que les réseaux de distribution classique ne leur apporte pas/plus/pas suffisamment (rayer la mention inutile).
Pourtant, là comme ailleurs, il reste des propositions mineures qui méritent le soutien populaire et possèdent une bien plus grande légitimité à passer par un site de financement participatif. Vous n'avez pas donné dans le tintouin commercial de la Saint-Valentin et il vous reste quelque monnaie après les soldes ? Venez plutôt voir par là...
Original ce petit bouffon à la sauce Greebo, non ?

mercredi 10 février 2016

Wayne England, chasseur d'images et passeur de mondes

La nouvelle a déjà fait le tour de l'interweb et de ses méandres : l'illustrateur Wayne England nous a quitté. Si évidemment, les disparitions sont inéluctables, le début de l'année 2016 n' pas été avare en la matière hélas. Je dois confesser que je ne connaissais pas le nom de Wayne England avant la sortie de la troisième édition des règles de Donjons & Dragons. Jusqu'alors les noms des artistes ne figuraient souvent que dans les pages citant les participants aux ouvrages, nom parmi tant d'autres, souvent aussi vite oublié que lu. Quand D&D 3 est sorti, l'interweb prenait son essor et les images se partageaient alors plus facilement, donnant accès au joueurs de jeux de rôles à un paquet de ressources plus accessibles que les photocopies/découpages qui constituaient souvent les seuls aides de jeux visuelles disponibles aux premiers âges du jeu.
Les serviteurs de la Grande Faucheuse ont rappelé à eux un grand artiste...

mercredi 3 février 2016

A quoi on joue ? : Grind, The Undercity (& Widower's Wood), Privateer Press sur un plateau

Née en 2000, couvée par le trio Matt Wilson, Brian Snoddy, Matt Staroscik, Privateer Press, après être passée avec succès par la case jeux de rôles avec une trilogie d'aventures originales s'est faite un nom sur les tables avec Warmachine. Désormais sous la seule houlette de Wilson, le jeu aux règles affûtés, aux combos dévastateurs et à l'univers de steam-fantasy accrocheur reste probablement l'outsider venu attaquer le plus agressivement la suprématie de Games Workshop. Au fil d'une gamme devenue pléthorique (et parfois aussi chère que les figurines produites par le géant anglais), le jeu et son univers se sont taillés une belle place sur les tables des amateurs de mécaniques pointues et de listes peaufinées. Décliné sur les écrans depuis un Kickstarter fructueux, l'univers de Warmachine a récemment investi un genre sur lequel il s'était fait discret : le jeu de plateau. The Undercity oppose ainsi une bande de mercenaires et de sinistres trafiquants dans les souterrains de la ville de Corvis.
Coooorvis, ton univers impitoya-able ! Bon, le méchant céphalyx du couvercle n'apparaît pas avant la fin de la campagne, mais promis, ça cogne dur dans les souterrains de la ville !

lundi 25 janvier 2016

Coloriage : who let the dogs out ? Wolfen vs dog warrior / Rackham vs Ral Partha

"- Tiens, tu pourrais pas me tiger mes vieilles figurines ?
- Ben si. Aucun problème, c'est quoi ?
- Boarf, des vieux wolfens...
- Ah ouais, certains datent même de l'époque de la v1 de Confrontation. Wahou...
- Humm. J'ai aussi des vieux trucs récupérés de l'époque de mon frère. Je sais plus trop ce que c'est, je crois qu'il y a du Cyberpunk, des trucs comme ça."
Le clan Wolfen de la Meute Hurlante, exemple parfait de la créativité et du savoir-faire qui régnaient chez Rackham.
Autant le dire, les wolfens ne sont pas encore tous tigés. Par contre, le soir-même en farfouillant dans le matériel laissé par mon comparse je suis tombé sur des vieilleries en plomb de l'époque de mes jeunes années dont un "dog warrior" de 1983 d'après le socle (appelons-le comme ça, je n'ai pas retrouvé sa trace dans les catalogues Ral Partha de l'époque, avis aux spécialistes et aux connaisseurs). Tant qu'à être dans les bêtes à poils, il n'y avait pas de raison qu'un wolfen ne reçoive pas de peinture. Comme quoi, l'inflation n'est pas qu'un mythe : 1983-2003, le combattant canidé a pris du poids... et du poil.

lundi 18 janvier 2016

Promenade ludique : Convention des Nerviens

Ce week-end se tenait la Convention des Nerviens. Coincé entre moult obligations, j'ai pu y faire un tour, même si le passage fût rapide et tardif. On évoque jamais assez la qualité et la pertinence des propositions défendues par des passionnés et des joueurs motivés, partageurs et engagés, de celles qui permettent les rencontres ouvrent des perspectives et donnent à voir des participants enthousiastes, des passionnés et des vrais talents. Celle-ci, pour discrète qu'elle soit, mérite toutefois le détour. Les agendas ne permettant pas toujours de participer activement à ce genre de rendez-vous, force est malgré tout de constater qu'il est en effet des organisateurs doués et chaleureux et des clubs qui gagnent à être connus. Visite en mode Grouchy...
La menace allemande plane sur les champs de bataille de la Somme...

vendredi 15 janvier 2016

Coloriage : le jour le plus long, peindre 80 figs en un mois

Jouer, c'est bien. Jouer peint, c'est mieux. Quand on pratique des jeux d'escarmouche à base de bandes relativement restreintes, ça ne pose pas trop de souci : la dynamique de peinture est entretenue par le jeu. On démarre avec une poignée de personnages et le temps avançant, quand les bandes grandissent, il suffit d'ajouter une à une les nouvelles recrues, ce qui n'impose pas un rythme délirant et permet de se faire plaisir, surtout quand on a un temps limité pour peindre. Pas étonnant dès lors que les jeux proposant un nombre de figurines réduit aient depuis longtemps ma préférence. Du Confrontation de Rackham jusqu'à Frostgrave en passant par l'indémodable Blood Bowl, une quinzaine de figurines n'est pas une si grosse montagne de gris même pour un peintre du dimanche comme moi. Avec le rythme pépère de celui qui peint comme un gros amateur et doit partager son temps avec la famille et le boulot, ça reste faisable sur un mois. Oui, la productivité de certains stakhanovistes de la fig, capables de peindre cinq fois ça en à peine deux fois plus de temps continue à me fasciner...
L'Empire se mobilise pour défendre ses frontières. Il fa falloir s'organiser pour que tout le monde soit prêt dans les temps !

lundi 11 janvier 2016

Interview : il reste de la glace, complément d'interview de Joseph McCullough, auteur de Frostgrave

Après la réception de l'ouvrage de Frostgrave, je me suis décidé à prendre contact avec son auteur pour discuter un peu du jeu et réaliser une petite interview qui a fini par atterrir dans les pages du Blogurizine 22 sorti voilà quelques jours (j'en profite d'ailleurs pour remercier son équipe en général, son dynamique et sémillant rédac' chef, son monteur talentueux et ses pin-up avenantes). Quelques questions étaient restées dans les cartons, parce que tournant moins autour du jeu et plus autour du parcours et des influences de Joseph McCullough. Je pense malgré tout qu'elles restent intéressantes pour qui s'intéresse au jeu ou est un peu curieux.
"Qui m'a piqué mon fond de teint ? Déconnez pas les gars, j'ai une tête de cachet d'aspirine !"
La version Frostgrave du nécromant, un type toujours jouasse et chaleureux, le coeur (des autres) sur la main.
On y apprend que les lectures enfantines restent l'idéal pour élargir l'horizon (allez donc éteindre cette télé bruyante !), que Donjons & Dragons a décidément largement irrigué la culture des années 80 et que les auteurs aussi achètent plus qu'ils ne peuvent peindre. Quelque part, c'est rassurant, en tout cas, c'est instructif.

mardi 5 janvier 2016

Interview : Minus, conquérir le monde, une figurine à la fois

Arpenteur au long cours de l'interweb, sa présence numérique investit nombre de forums et sites consacré au hobby et à la figurine où son talent de peintre fait merveille. Le sieur Minus, prince du violet et de ses marches, a bien voulu répondre à quelques questions sur son parcours de joueur... et de peintre.
Tombé les deux pieds dans le jeu made by GW, il préfère aujourd'hui investir le champ des jeux d'escarmouche, pour lesquels il peint bien et beaucoup. Son blog, outre le ton léger et accueillant qu'il emploie, fourmille ainsi de figurines issues de nombreuses gammes, des plus connues aux moins réputées; offrant aussi aux curieux, un joli regard sur des univers variés et explorés avec talent et sans a priori par un joueur détendu, un peintre aguerri et un photographe talentueux.
Petit par le pinceau, l'homme (par ailleurs modeste), de façon sans doute moins tapageuse que d'autres hobbyistes, a su se faire un nom que l'on oublie guère. Un bonne nouvelle, tant sa démarche curieuse et décontractée prouve largement que loin de n'être qu'une affaire de champions, la peinture de figurines et le jeu (comme pas mal d'autres choses en fait) restent avant tout une affaire de passion et de persévérance. Je mouche ma bougie et je range ma plume pour laisser les images et les réponses de Minus parler pour lui.