dimanche 30 août 2015

Interview : Asslessman, Leadplague et oldhammer à la française

Un pseudo comme on n'en fait plus s'est fait un nom dans la communauté du hobby. Fervent amateur d'Oldhammer, collectionneur de vieilleries rarissimes autant que de sculptures mythiques, il possède par ailleurs un rythme de peinture plus que régulier et met en couleurs aussi bien des nouveautés que des anciennes références mythiques : Asslessman, blogueur français, anglophone et hobbyvore a répondu à quelques questions. Un échange qui dessine le profil d'un assidu, peintre plus doué qu'il ne veut le dire, et dont la conception du hobby rejoint la volonté largement partagé de faire prévaloir le fun et l'échange à la compétition à tout crin.
Des pages facebook qu'il administre jusqu'à ses posts réguliers, l'homme s'y entend pour faire partager ses coups de coeur pour des vieilles figurines souvent oubliées tout en piochant dans les gammes actuelles pour convertir les nombreuses bandes pleines de caractère qui ornent les pages de son blog et on l'imagine ses étagères. Asslessman, où les chroniques d'un passionné modeste mais doué, entre hier et demain.
La grande époque de Warhammer et ses persos comme on n'en fait plus. Un renégat, borgne et pas content vénérant un dieu du chaos rayé depuis du fluff par GW : Kaled Daark, champion de Malal

mercredi 26 août 2015

A quoi on joue ? Age of Sigmar, "casual wargame"

"C'est la lutteuh finaleeee !" Sigmar le barbare élevé au rang divin sort enfin de sa cachette avec ses sbires armurés pour coller des torgnoles aux vilains Khorneux rouges et piquants. Quel pitch haletant !
La poussière retombe doucement sur Age of Sigmar, le nouveau jeu de Games Workshop venu remplacer Warhammer Battle et son Vieux Monde, tués par the End Times pour faire place à la nouveauté (ce n'est pas le débat du jour, on en a déjà parlé). La torpeur estivale a peu à peu emporté aussi bien les cris de colère des déçus que les hourras des amateurs conquis ou les soupirs ennuyés de ceux qui s'en moquent royalement. D'aucuns raillent le look des nouvelles figurines quand d'autres pleurent un système de points supposés leur permettre d'équilibrer leurs armées. Pour ma part, j'ai simplement sorti quelques figurines du placard pour tester sur une table la nouvelle proposition made by GW. Retour d'expérience.
Revenu à la vie une nouvelle fois, le personnage transcende les époques pour continuer sa quête sans fin dans l'Âge de  Sigmar : René... euh.... Nagash !

lundi 24 août 2015

Mantic Games, vers l'infini et au-delà ? (1ère partie)

En 2009, dans l'ombre de Games Workshop, naissait outre Manche Mantic Games, une petite entreprise avec de grandes ambitions et une maxime comme on en fait presque plus "De grandes armées, de grandes batailles, des supers prix". Rapidement, des boîtes de figurines au format ressemblant à celui des coffrets vidéos de jadis font leurs apparitions un peu partout proposant aux wargamers toute une série de troupes génériques représentatives des grands peuples du médiéval fantastique. Le tout n'est ni criant d'originalité, ni très qualitatif en terme de sculpture mais pour poser des masses de pitoux sur une table, le rapport qualité prix est imbattable. Sans connaître un succès fulgurant, la marque fait son trou en inondant le marché de boîtes très peu chères pour son jeu maison dont à l'époque quasiment personne ne parle : Kings of War (écrit pourtant par Alessio Cavatore, un ancien de Games Workshop) et qui sort annoncé en septembre 2010. Des boîtes d'armées sortent rapidement constituant aussi (et c'est l'idée) des proxies de choix pour le jeu de chez Smith en face, j'ai nommé Warhammer Battle.

Mantica, ton univers impitoyablement aseptisé... Rien de folichon a priori

mercredi 19 août 2015

Interview : Morbäck le Kouze, le hobby dans la peau. Rencontre avec un artiste de la figurine

Leur blog est un incontournable de la sphère hobbyiste française et même internationale : les célèbres Kouzes enflamment les rétines des internautes du monde entier depuis 2008 avec leurs conversions audacieuses, leurs peintures saisissantes et le plaisir communicatif qu'ils ont à dévoiler leurs petits secrets. Morbäck, kouze originel, artiste prolixe autant qu'inventif, original autant que talentueux et aussi humble que sympathique s'est prêté au jeu des questions-réponses pendant la trêve estivale.
L'artiste y confirme sa générosité (que nombre de concours ont déjà révélé), son dynamisme et répète que le travail, l'échange et l'opiniâtreté restent les meilleurs armes du hobbyiste motivé. Non content d'être un pur concentré d'idées aussi géniales que parfois simples, le Blog dé Kouzes demeure un ravissement pour les yeux autant qu'une salutaire dose hebdomadaire de bonne humeur et de conseils dispensés simplement par de vrais artistes du cutter et du pinceau. Emmenés par un Morbäck dynamique et aussi attachant que l'arthropode dont il a choisi le nom, les compères ont encore devant eux de beaux jours dans les méandres de l'interweb et sur les tables de jeux !

"Merveilleux fous volants du 41ème millénaire" by Morbäck. Le Scarabée Intrépide (au centre) est un vrai joyau en terme de conversion comme de peinture.

Où Morbäck 'King of The Kouzes' revient sur son passé, dévoile quelques secrets, annonce son intention d'explorer les univers fantastiques, relate ses sept ans de présence sur l'interweb et évoque sans ambages les raisons d'une passion non démentie depuis ses plus jeunes années.