mercredi 20 juillet 2016

Coloriage : Flèches du Chaos pour Blood Bowl

Le coup de génie de la deuxième édition de Blood Bowl, c'était de permettre de construire des équipes qui dépassaient le cadre des races. Plus qu'un roster de nains ou d'orques, il était possible de recruter par allégeance (en gros le chaos, le bien et un entre-deux, une pré-version des vastes factions d'Age of Sigmar en somme en attendant de voir ce que les extensions promises de la future boîte promet). Pour les joueurs de l'époque, c'était le rêve : fébrilement des équipes naissaient et se construisaient mêlant elfes, nains et humains ou orques, skavens et guerriers du chaos. Dans les têtes et sur les terrains, c'était le bonheur. Depuis ça a changé, mais Blood Bowl reste un coup de coeur ludique autant par son ambiance au décalage assumé que par ses règles réussies et prenantes. Une réussite qui dure depuis de belles années. Les équipes plastiques de la boîtes ont été rejointes par d'autres mais il en reste encore beaucoup à peindre. Celle du jour n'est guère ancienne puisqu'elle date de l'édition 2016 de Crisis, mais elle mêle l'ancien et le nouveau.
Jadis, à Blood Bowl, une même équipe pouvait mixer plusieurs races sur le terrain.

vendredi 15 juillet 2016

Alkemy : le retour des hommes-serpents

L'automne dernier, le Kickstarter visant à financer deux nouvelles factions pour le jeu Alkemy s'achevait avec près de 25000€ récoltés et un joli paquet de nouveautés. Avec à peine deux petits mois de délai (la livraison était prévue en mai et a démarré début juillet), les premiers envois arrivent dans les boites aux lettres. L'occasion de regarder ça en détail et de faire connaissance avec une des nouvelles factions : les Naashtis.


lundi 11 juillet 2016

Games Workshop : le Retour du Roi ?

Voilà un an, l'interweb bruissait de rumeurs folles et de cris de rage ou de dépit. Games Workshop, plus gros poisson du petit bassin des producteurs de figurines et de jeux (de figurines, évidemment), venait de détruire, à l'issue d'une campagne martiale cataclysmique (The End Times, soit la Fin des Temps dans la langue de François Rabelais), l'univers qui avait donné son nom - et ses heures de gloire - à la marque rouge et jaune. Soit, le Vieux Monde n'était donc plus, les vieux de la vieille juraient leurs grands dieux que, trahis par Games Workshop et ses visées capitalistes, ils tournaient définitivement le dos à jamais à la marque qui les avaient tant fait vibrer, comme ça, pour faire les pieds aux méchants décideurs de Lenton. A l'aube de l'été sortait Warhammer : Age of Sigmar remettant à plat aussi bien le système de jeu que le design visuel de l'univers maison et l'interweb résonnait encore de mille cris. Un an s'est écoulé et bien des grappes de figurines sont depuis sorties des chaînes de production, des kilomètres d'encre numérique ont épuisé des débats (et des débatteurs !) stériles, et Games Workshop, ignorant superbement les réactions outrancières a continué son petit bonhomme de chemin. Sans rien changer ? Pas tout à fait. Fort d'une très large surface de contact avec sa clientèle (via des magasins nombreux), Games Workshop opère ces derniers temps (l'histoire dira comment le passage de flambeau entre le DG sortant Tom Kirby et son successeur Kevin Rountree a impacté ce changement) un progressif retour aux sources qui réveille soudain les passions endormies et titille à nouveau les ultras souvent prompts aux décisions hâtives. Qu'on aime ou non la marque anglaise, l'évolution des derniers mois reste sensible. Un changement bénéfique pour les joueurs ?
Les jeux en boîte sont de retour chez GW. Signe d'un changement de cap ou d'un retour aux sources ?