Gorkamorka 2015 : Clone Wars

Bien avant l'océan de possibilité hobbyistiques offert par les kits les plus récents, il fallait se contenter de combattants monoblocs et monoposes, plus simples à produire mais cauchemardesques lorsqu'il s'agit de personnaliser l'un ou l'autre. Vue la horde de gretchins 'ancienne époque' dont je disposais pour mon projet Gorkamorka 2015, il me fallait trouver un moyen de les personnaliser au moins un peu. Sans fournir d'énorme travail de modification (parce que je ne suis pas du tout un grand convertisseur, surtout quand il s'agit de charcuter délicatement une figurine monobloc), quelques rabiots d'armées orcs (et quelques autres) et un peu de colle firent parfaitement l'affaire, histoire de donner à la petite bande un look un peu moins uniforme : on n'est pas en Corée du Nord tout de même. Et je vois mal les gobelins marcher au pas de l'oie en rang d'oignons.

Pour mémoire, voilà ce qu'il en était à la sortie du carton. Une bonne quarantaine de clones parfaits et sans guère d'âme.

Pas question de reprendre intégralement les poses difficilement bidouillables (mes talents ne s'étendent ni à l'utilisation du green stuff, ni à la conversion totale) mais, à l'aide de rabiots d'armes empruntés à leurs grands cousins, un peu de tuning et de décoration personnalisée plus tard, voilà ce qu'il résulte de l'ensemble. Tout reste à faire au niveau de la peinture, évidemment.

Pas encore la grosse révolution mais outre quelques zozos du fond, une grande partie de ces clones ont désormais un équipement (un peu) plus singulier.

Certains n'hésitent pas à donner dans la surenchère. Mais chez les peaux-vertes on vit un peu avec l'adage du "plus c'est gros mieux c'est"

Mieux que le casque à pointe : le casque hache, pour avoir la tête bien sur les épaules.

Le petit Grik est même venu avec son pistolet à bouchon.

D'autres tapent dans le matos lourd. Dakka un jour, dakka toujours...

Rien de bien extraordinaire mais ces quelques modifications et l'étape de la peinture aideront à individualiser l'Armée de Libération. En même temps,il ne s'agissait pas non plus trop individualiser l'ensemble pour tenter de garder un côté commun et assez uniforme aux petits bonhommes.
La répétition, bien qu'existante également sur les figurines d'orcs y est moins prononcée du fait des différentes poses possibles des accessoires ou de mélanges de rabiots actuels avec des figurines de l'époque.